Les rencontres, l’imprévu, les surprises, le son, l’insouciance, la nuit. Berlin, itinéraire d’un voyage d’affaire
Mercredi 13 février 2008
Berlin. Enfin, ça fait plus d’un mois !
21 :00 bars de Mitte
La tournée des bars de Mitte. C’est marrant, ces bars font parler d’eux alors qu’ils manquent franchement d’intérêt pour Berlin. Pas qu’ils soient désagréables, au contraire, j’aurai été comblé à Paris. Mais ici, c’est différent. Passage express au Pony’s Bar. C’est plus jeune que les autres bars de Mitte, et plus fashion aussi. Un groupe de français, type parisien la Perle au jean slim débarque. Ils sortent déçus quelques secondes plus tard. Ils n’ont donc rien compris à Berlin. Une astra beer d’Hambourg et c’est parti. On ne peut même plus fumer ici. Direction le Greenwhich, bar encensé par Wallpaper* qui flash sur son aquarium le long du mur. Ils auraient vu l’immense aquarium en verre de mon hôtel Radisson 5*, ils m’auraient suggéré d’y passer la soirée. A Londres, les poissons fluorescent et les verres hors de prix, je veux bien. Mais ça convient pas au chaos urbain berlinois. Je retrouve mon pote à Keiser Soze, un bar branchouille au centre de Mitte. Mais là, franchement conventionnel !
Pony bar // www.pony-bar.de
Greenwich // pas de site, Gippstrasse 5
Keiser Soze // www.keyser-soze.de
23 :00 ZIIIF
Valeur sure à Mitte; d’ailleurs peut être le meilleur spot du quartier (à part pour le Rodéo club bien sur). Le sourire te prend quand t’arrives dans la cour du n°10 et qu’à l’arrière, les néons des escaliers sont allumés. Les ouvreuses à l’entrée nous offre des shots. Cadeau de st Valentin. Mais c’est demain, rien à foutre c’est Berlin. Enfin ça fume, et pas n’importe quoi. Un jeune à cravatte Paul Smith sorti d’une agence de com discute avec le teuffer qu’a oublié de se changer depuis le panorama bar du week end dernier. Les filles se roulent des pelles et le DJ passe une musique qu’on qualifie de Deutsche rock mit electro beats. Bienvenu à Berlin.
ZIIIF // www.zurmoebelfabrik.de
00 :00 Kim
Juste au dessus du ZIIIF, tenu par un americain expat, c’est le bar des jolies filles frangées et des concept store party. D’ailleurs, la salle, grise, sobre et à baie vitrée, semble avoir été louée par APC. C’est bien connu, la jeunesse chébran attire la jeunesse chébran, et d’autant plus dans la rue alternative (= chébran à Berlin) de Mitte. Pas trop de diversité, chacun mixe à son tour un électro rock. C’est du déjà vu !
Kim // pas de site, 10 Brunnenstrasse, Mitte
01 :00 Watergate
Kittin avait annulé la veille. Pourtant le mot ne semble ne pas être passé. Y’a la queue ! Pas moyen ; je vais voir la jolie blonde qui gère les listes, j’échange quelques phrases avec les mots clés et le tour est joué. Le watergate, mon club préféré. Un savant mélange d’élégance et de décadence. Un club sous les rails au grandes baies vitrées donnant sur la Spree. Et Universal en face. La taille est parfaite et surtout, un soundsystem de rêve. Tiefschwarz remplace Kittin la grippée et la remplace plutôt bien. On danse, on monte à l’étage, on redescend, et les rencontres, typiques d’une nuit au Watergate. Deux suédoises nous accostent au toilette, on séduit une petite bordelaise en Erasmus et une américaine ne cesse de me parler du Beatrice Inn. Mais merde, il faut se lever dans trois heures.
watergate // www.water-gate.de
Jeudi 14 février 2008
21 :00 U-Bahn
Deux petites françaises dans le métro avec le lonely planet Berlin ouvert à la page 104. C’est mignon ! Et moi, bon samaritain « vous cherchez… », elles « oui, le bong kong club, y’a oh no oh my ce soir » moi « cool ! mais tu veux dire le bang bang club » elles « euh oui, sûrement ».
22 :00 Taussend
Depuis son ouverture en octobre dernier, l’adresse se murmure comme un secret (mal) gardé. über cool, über trendy et über différent. Passé un rideau de fer sous les rails de la station Friedrichstrasse, on se sent comme transporté dans un speakeasy de la prohibition. Jazz, funk, tango, disco, concert et orchestre tous les soirs ; autour de la scène quelques couples, tous frais, avec leur cocktail dans une main et une longue cigarette particulièrement glamour dans l’autre. Le style est soigné, normal la salle est remplie de designers indépendants ou du moins du leur fringue. C’est le paradis du facehunter. Le bar américain, long d’une trentaine de mètre est impressionnant. Le champagne favorise les rencontres ; c’est pas bourgeois, juste artistique et de bon goût. Et il paraît que les fins de soirées sont…irracontables. Mais shhht, le Tausend reste un secret !
Taussend // www.tausendberlin.com
00 :00 Bang Bang club
Oh no ! Oh my !, on en entend pas mal parler en ce moment (ils passent mardi au .FMR), c’est sympa mais pas ouf ! Une petite cave en plein Mitte devant la station Hakescher Markt. Je retrouve les deux françaises du métro, mais accompagnées de leur mecs cette fois. C’est blindé de touristes mais l’ambiance est bonne. On m’a dit un jour « you can’t go wrong with a basement » et c’est vrai ! Place au DJ qui pioche dans tous les classiques. Danser sur DANCE de Justice, c’est pas ringard ici ! Puis les clash, blur… Je sympathise avec un groupe d’hollandais en vacances. Bonne nouvelle, ils ont ramené du speed de Rotterdam. On descend dans les chiottes. Un pote m’appelle, ça tombe bien. J’ai un regain d’énergie.
Bang Bang // www.bangbang-club.de
02 :00 Week end
Il veut prendre un verre dans le quartier. Il faut partir du principe qu’à Berlin tout ce qui est visible est à chier et plus c’est introuvable mieux c’est. Et un club électro (ok un peu chic) au 12ème étage d’un immeuble lambda sur Alexanderplatz, c’est apparemment introuvable. Sauf que tous les guides touristiques en parlent et dur donc d’éviter les brits bourrés en mode stag party ! Le concurrent du jeudi c’est le cookie’s que les guides connaissent pas et qui a une meilleure prog ce soir, à moins que tu sois fan d’Ian Pooley. Dommage. Le week end en fait, ça déchire le dimanche. Ils ouvrent le 15ème étage pour les soirées GMF. La vue sur tout Berlin (c'est-à-dire des chantiers à perte de vue) reste splendide, même du 12ème. Je tombe sur une jolie zurichoise, étudiante en psychologie. On danse, on discute et je finirai par la côtoyer jusqu’au lendemain.
Week end // www.week-end-berlin.de
Vendredi 15 février 2008
23:00 Villa
Une ravissante fille dans le tram. Stylée, l’air naïf au regard curieux. Suzie. Elle descend à l’arrêt Landsberger Allee, l’arrêt de la Villa ; j’y ai rendez vous quelques heures plus tard. Le lineup comblerait Paris pour une semaine. Feadz, Boise Noize et Modeselektor (merci à Thomas @ www.freeyourmind.fr pour le plan) réunis dans un petit squat semin clandestin (400 personnes max) pour une soirée berlinoise comme il y en a tant d’autres. Pas de regret, je descends tu tram en même temps que Suzie. Moi « Bitte, Wo ist die Villa » Suzie « Ja, die Villa, kommt mit mir, wie heisst du?». Pleins de petites salles, pleins de canaps destroy, des comptoirs, des backs-rooms. La foule, assez branchée et international arrive. Feadz déchire et le dancefloor est encore à moitié vide. Au tour de Modeselektor. Merde, trop de monde, impossible de maintenir son espace vital sur le dancefloor. C’est du pogo ! A l’étage, une belle suédoise vend des tases. Mais elle en a plus. Elle débute et on discute des meilleures clubs pour vendre, acheter. Et la hop, une des deux suédoise du watergate de l’autre soir. Entre quatre yeux et deux pelles, elle me sort « You know, you can do whatever you want to me. Call me in two hours » Et elle m’écrit sont numéro. Au final je ne lui aurait rien fait. Je redescends. Impossible de danser, on est vingt au mètre carré. Dehors, deux fois plus de monde que la capacité maximale de la Villa attendent patiemment. Et ils font même plus rentrer les listés. Suzie avait donc raison d’arriver si tôt. Ah Suzie te voila. On discute de la vie, de tout et de rien pendant des heures. Que j’aime cet esprit de l’est. Elle me dit, « the problem with Berlin girls is that we like to drink beer, and after a few beers, we like to be drunk”. Ces backrooms sont décadents. Un laissé allé total. L’alcool et les drogues rendent les gens dociles, souriants et tactiles. On s’apprécie tous mutuellement, sans préjugé ni jugement. On flirt tous gentiment, sans arrière pensée. « You wear Mykita glasses ». Oui, comment il sait. « I made those ! ». Ah Berlin !
Villa // pas de sites, c’est éphémère, démerde toi.
Samedi 16 février 2008
18 :00 Le Petit Laboratoire
Un arrêt obliger pour toute visite à Berlin. Le calme et l’harmonie dans cette gallerie – bar – atelier de Friedrischain tenu par un couple d’Avignon, lui ancien chef et elle photographe reporter. Ce soir, ils louent le bar pour un anniversaire. Et le soucis du moment c’est de recompter tous les petits billets chiffrés (qui donnent droit à une boisson). C’est 13 ou 31 ? 81 ou 18 ? pendant des heures. Il s’applique à faire ses cocktails, c’est de la recherche et une passion et ça se sent. Elle pose ses photos sur le mur, en ce moment, un projet financé par l’union européen sur la prostitution. Et le reste c’est des bricoles trouvées dans la rue. Une porte fait office de table. Un coin orientale et la gallerie à l’arrière. On se sent bien et bercé. Ils le décrivent bien « Le Petit Laboratoire is an alternative place (3 rooms) in Berlin »
Le petit laboratoire // www.myspace.com/lepetitlaborat
22 :00 Das Labyrinth
Si si c’est bien là. Traverse une cour, ouvre les rideaux, traverse la salle, derrière les toilettes suivre le panneau théâtre, descend un escalier casse-gueule, traverse le théâtre, ouvre la porte et ça y’est, une petite salle décoré avec du street furniture. Ca rappelle un peu les bars de Prague. Peu lumineux et très varié. Dans 60 mètres carrés, quatre coins et ambiances différentes. Je discute avec le barman qui n’a qu’un seul nom en tête. Tiphaine, une française qu’il aurait rencontrer dans son squat la semaine dernière. Je vois qu’il attend que je lui demande quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Mon téléphone sonne « Jeremie, t’as demandé un ticket pour le labyrinth… ». Ah. Je demande. Il sourit. J’ai le numéro 13. Le bar se remplit. Une ambiance étrange mais enivrante. La musique ne suit que l’envie spontané du barman. De la world musique suivi de 50s rock ; du tsigane puis folk. Aucune cohérence. C’est bien. Le temps passe. J’entends l’autre barman, au chapeau et à la cravate trouée, appelé à l’hygiaphone le numéro 13. C’est à mon tour d’aller visité le labyrinth. Il me prend par la main m’ouvre une porte et la referme derrière moi. L’ambiance est extrême, c’est magnifique, genre Tim Burton. Ca fait flipper et t’en ressors (souvent) sain et sauf. Je ne peux/veux pas en dévoiler plus mais fais moi confiance, va au Labyrinth et vite !
Das Labyrinth // www.karmanoia.de
01 :00 Mme. Claude
Visite officieuse de Madame Claude, deux semaines avant l’inauguration du lieu. Un ancien bordel puis karaoké. Ce savant mélange qu’on ressent dés la lourde porte en fer franchie. Un salon d’accueil rouge, sensuel. Et des escaliers noirs, gris, qui intriguent. Un peu comme une première fois au Paris Paris, on se demande ce qui se cache en-bas. C’est le chantier mais tous les ingrédients gagnants sont là. Un long couloire, une salle de concert, un coin destroy rétro 70s, un coin trash-glamour et le comptoir. Certains meubles sont à l’endroit, d’autres à l’envers accrochés au plafond. Madame claude, un nom qui lui va bien. On a hâte, très hâte qu’il ouvre.
Madame Claude // www.myspace.com/madame_claude
03 :00 Berghain
Madame claude est à deux pas du Watergate. Et y’a zip ce soir. Mais non, coup de folie, c’est partie pour le Berghain. C’est l’heure de pointe. La queue fait bien trente ou quarante mètres. Pas moyen. Je vais voir le Molosse à l’entrée. C’est bon, je gère, on rentre directe. C’est du lourd et c’est immense ; le Berghain, décrit mille fois mais mille fois de trop. Il faut y être pour saisir les kw d’une centrale hydrolique, la sexulaité explicite et les teuffers de tout horizon. Sauf qu’à force de le décrire, y’a pas mal de touristes, des petites américaines bien sapées aux haut tallons, qui restent plantées devant le bar. Et touristes à part, y’a toujours autant de ces hommes au torse nue et bien musclé qui vraisemblablement se sucent dans la backroom. On monte, direction le panorama bar. La techno du Berghain laisse place à une électro plus minimale. Au milieu de la salle, la belle Anna qui semble perdu. « Ich suche droguen ». Je la prends par la main et l’emmène chez les dealers que j’avais trouvé près des chiottes quelques minutes auparavant. Mince partis. Je lui donne le demi tase qu’il me restait. Elle m’embrasse (bien) et m’offre trois shots. « Wait here I have to bring my friend ». Merde ! Non c’est bon, son pote est avec un mec qu’il chauffe. Vive le Berghain. Je montre à un pote la backroom du sous sol. Sur le chemin une magnifique berlinoise nous dit de faire attention. Wachtung. C’est vrai, c’est hardcore, c’est trash, c’est limite malsain. Mon avion est dans quelques heures. Je sors.
Berghain // www.berghain.de
Juste le temps de faire un tour dans le Görlitzer park de Kreuzberg pour bien gérer la descente. Les chiens, l’espace, les dealers, les joggers. Tous en harmonie. Ah les parcs des villes de l’est. Le Wendel est déjà ouvert pour le sacré brunch du dimanche matin. Quel bon bar. Ils semblent tous être sortis du Berghain. Les café est à chier. C’est pas grave. Moi, Berlin, a love story !
Wendel // www.nstp.de
Tuesday, February 19, 2008
Berlin, itinéraire d'un voyage d'affaire
Tuesday, November 27, 2007
Berlin. 72 hours. No sleep.
Jeudi 22 novembre
Dans l’avion, une jeune fille se lève. Elle aborde l’hôtesse de l’air pour savoir si elle peut garder son portable allumé. Elle a oublié son code pin. La réponse est non. Elle se rassoit. Elle n’aura plus de téléphone. Berlin.
22h - Intersoup à Prenzlauer Berg. Bar, club, resto, on ne sait plus trop. Les jeunes berlinois, s’assoient sur les canapés vintage, discutent, fument et mangent soupes thai et dim sum. Certains se préparent pour une grosse soirée, d’autres estiment que c’est leur grosse soirée. Rien ne presse. On est bien, au fond de ces canapés, à observer l’atmosphère lynchienne de ce bar décalé. L’enchaînement de radio on/off peut surprendre, mais on s’y fait. Les musiciens du club au sous sol montent jouer une chanson, une version folk de working class hero de John Lennon. Ils veulent qu’on descende. Car ils sont tous seuls à jouer en bas, dans le club –club c’est beaucoup dire, cave où les canapés ont pris la place du dancefloor. C’est gratuit répètent-ils. Mais personne ne descend.
www.intersoup.de
00h - White Trash Fast Food à Prenzlauer Berg. On arrive pour le concert de The Bishops. Ancien resto chinois converti en club. Temple de l’indie rock à Berlin, petit club intimiste au plafond voûté. Le bar est caché sur le côté et les barmans protégés par une sorte de grill. Direction vestiaire. Non! c’est un club de rock ici, pas de vestiaire, prend une bière plutôt et pose ta veste sur les banquettes. L’ambiance rappelle le Madame DoJo’s d’autrefois et le style des nanas sort tout droit des friperies de brick lane. Du Londres à Berlin.
www.whitetrashfastfood.com
02h - Cookie’s à Mitte. Le jeudi, c’est une peu le code secret du hype berlinois. Le club change d’adresse tous les six mois, les jours d’ouverture varient et la communication se limite au bouche-à-oreil. Introuvable si ce n’est que pour les quelques jolies filles qui patientent à l’entrée. Pas de porte, pas de noms, juste une physio, assise, dans le froid, sur un tabouret, qui décide si vous passerez derrière le rideau. Assez rangé et peu éclectique, c’est un peu ce que le yuppie new yorkais rêverait d’avoir. Un djoon en mieux et en sous sol. Une grande salle haut de plafond, deux longs bars, et le DJ au milieu. Ca mate, ça se montre, ça bouge. L’homme au chapeau emballe la femme aux lunettes de soleil. Lui, c’est Stern, elle Universal. Merde, qui a dit qu’il n’y avait pas de thunes à Berlin. Deuxième salle. Petite, plus alternative. Le DJ passe du hip pop et ça fume des spliffs. En haut, un restaurant, classe, secret. Le cookie’s cream. C’est nouveau. On demande au DJ quand il passera à la minimale. « I hate that shit » il répond. On s’en va.
www.cookies.ch
Vendredi 23 novembre
00h - Antje Oeklesund à Friedrischain. Difficile de faire plus alternatif que ce bar semi clandestin. Voilà comment il nous a été décrit. « dans Rigaerstrasse, entre dans la cour terrain vague en face du Lidl, tourne sur la droite, passe entre les bâtiments, et rentre dans la maison effondrée » C’est un peu l’ambiance d’un squat, avec un mix d’étudiants, d’artistes fauchés et d’expats enthousiasmés par l’osmose berlinoise. Les groupes, qui jouent sur la petite scène, sont souvent les potes des potes des barmans. Mais en fait ne le sommes nous pas tous ici. Tallons aiguilles, s’abstenir.
www.antjeoeklesund.de
02h - RAW Tempel à Friedrischain. Passage éclaire dans ce petit club typique d’un berlin artistique et ouvert à toutes formes d’expressions: un soundsystem branché sur un générateur dans une ancienne gare de triage. Le résultat est étonnant, les DJ excellents… fort à parier qu’on en entendra parler bientôt des dj du RAW tempel. La faune, hétéroclite, varie en fonction de l’heure. Car le Raw Tempel est ouvert toute la nuit et tous les jours. Ce soir c’est drum&base. On écourte.
www.tapeberlin.de
03h - Maria am Ostbanhof à Ostbanhof. On longe le mur de Berlin. On passe Ostbanhof et on se dirige vers la Spree. Terrain vague puis Hangar. C’est bon, on est bien là. Trash (dancefloor) mais class (fauteuils loungy à l’arrière) le Maria rappelle beaucoup ces clubs de Zurich, le supermarket ou le hive. Pas trop de monde, on circule facilement. Mais le son est très mal réparti. Et le bar n’a plus de redbull ! En backstage (façon de parler, salle super glauque, neuf mètres carrés, éclairé à l’halogène et meublé de deux canapés), on discute avec Leonard de Leonard. Paris c’est bien, Berlin c’est mieux. On est d’accord. Il aime la Java à Paris. On ira donc le voir au Paris Paris le 15 décembre. DJ Mehdi aux commandes. C’est trop violent. On sort.
www.clubmaria.de
05h - Panorama Bar à Ostbanhof. C’est vendredi soir, le Berghain est fermé, y’a pas trop de monde. Il y a une sorte de frontière invisible les 30 dernières mètres. Les taxi s’arrêtent là, l’air de dire, « moi je ne peux plus continuer, je tiens à ma vie ». On marche les 30 derniers mètres. L’ancienne centrale hydro-électrique, aujourd’hui mythique pour tout clubber européen, devient réalité. C’est imposant. C’est la fameuse Cadenza night. Mike Huckaby mixe une électro calme. On s’agite pas trop sur le dancefloor. Non, il semblerait que les orgies dans les alcoves danoises aient pris le dessus sur la danse. On me demande de la coke, on m’en propose. Pas la peine. Les chiottes sont pleines de poudre blanche. Sur le PQ, sur la cuvette, sur la chasse d’eau. Partout. Je m’enferme avec un groupe de trois dans les toilettes. Le glamour trash. Bienvenu à Berlin. Chacun fait ce qu’il veut, tout le monde s’en fout. On ne sait plus quelle heure il est. On reste avec les freaks du panorama. On rate Ellen Allien au watergate et zip au tresor. Le soleil se lève.
www.berghain.de
Samedi 24 novembre
23h - Dr. Pong à Prenzlauer Berg
Et si j’ouvrais un club dans ma cave. Ah non, pas possible, y’a ma table de ping pong. Et j’ai la flemme de l’enlever. Bon, je fais le club quand même. Et voilà l’histoire de Dr. Pong. Un petit comptoir, quelques fauteuils et la salle phare avec la table de ping pong au centre. Bière dans une main, raquette dans l’autre, on tourne autour de la table pour frapper la balle chacun à son tour. C’est vite ennuyeux, mais diable, que c’est alternatif.
www.drpong.net
00h - Klub der Republik à Prenzlauer Berg
L’underground ovreground. On se croirait chez un pote. L’escalier de la cour mène à une grande salle à baie vitrée. Du monde au bar, mais surtout beaucoup de monde sur les canapes. En fait, les seuls debout sont les DJ. C’est l’heure de pointe ; on attend qu’un fauteuil se libère. C’est la règle ici. Les plans pour la soirée tournent et entre table et canape on se fait facilement de nouveaux amis en taxant une chaise. C’est branché, mais juste ce qu’il faut. Oui, ces australiens expats étaient bien au resto japonais à Mitte toute à l’heure. Et c’est comme ça tous les soirs, et jusqu’à 5h du matin. Et merde, même la house est bonne à Berlin. On se prépare.
http://www.berlinatnight.de/locationdetail/703/klub-der-republik.html
02h - Tape à Hauptbanhof.
Le tape est arrivé après la construction de la nouvelle Hauptbanhof, la plus grande gare d’Europe. Quel plaisir pour les clubbers européens de pouvoir descendre de train, marcher cinq minutes, entrer dans ce qui pourrait être le meilleur club d’Europe et ressortir 12h plus tard, complètement déshydraté. Miss Kittin (seule date avec The Hacker à Berlin) et Tobias Thomas jouent ce soir. Y’a du monde, beaucoup de monde. Le club rappelle les clubs de King’s Kross. C’est grand et on s’y perd. Le son est parfaitement équilibré dans la grande salle. Kittin est complètement perchée. Elle est dans son élément. Sur le « minifloor », un DJ mix dans un bocal entre les chiottes. 10 personnes max peuvent y rentrer, mais on est déjà cinquante. Une fille, 1m80, lunettes de soleil et chignon m’aborde « I need pills » ; et sourit. Dans la troisième salle, on revient plus à la réalité. Un grand bar et de l’électro. Ouf, back to normal. Tout d’un coup, c’est la cohue. Miss Kiitin a finie. On ne peut plus bouger. 2000 personnes s’aventurent dans les couloirs large de 2 mètres pour changer de salles. On ne peut plus avancer. Ou est Tobias Thomas ? Je lève la tête. Il est à quinze mètres de hauteur, sur un échafaudage. Et il continuera à mixer là jusqu’au petit matin. La soirée commence. On rentre se coucher.
www.tapeberlin.de
Dimanche 25 novembre
Burger King dégueu, passage express à Copenhague pour faire les provisions en poisson fumé. Dans l’avion, une pensée. Un week end à Berlin, mais sans minimal. Aurai-je tout raté ? Aéroport. Pas la force d’aller voir la première du Kararocké de Nicolas Ulmann au Paris Paris, c’est l’heure de la descente. Dodo.
Merci à Perrine, la fille au téléphone bloqué.
Monday, October 15, 2007
48 hours Warsaw clubbing revealed
I was once told that the uglier a city the more progressive and alternative it would be. So off to Warsaw, which apart from a provincial looking rebuilt old town, which looks more like a Dysneyland meet small Poland, the city is ugly ! Long grey charmless avenues, surrounded by long grey charmless sovient looking building blocks.
The clubbing world positions Warsaw as a posh wannabe London house scene. The looks, the money, the notorious bouncers, and of course a bit of eastern exuberance. Well, unlike Berlin or Prague, whoe alternative scene is rough and undelicate, Warsaw’s reminds you that nearby a whole other clubbing world is going on.
18:00
Start the night at the semi-legit bars behind 22-28 Nowy Swiat (one of Warsaw’s most luxurious streets). About 10 one-room bars, mostly identical make up this part. None have names or even open windows to peek inside. If it weren’t for the hip youth socializing inside, you’d bet they were hooker bars : redish lights, gates hiding the windows and limited noise outside. Well it may be thanks to that discretion that they haven’t been busted by the ubiquitous policie. It’s crowded, friendly and cheap. And once you’re in, you’re bound to argue whether Lech Walesa was right or wrong. And it won’t get you out before 10 !
Beer 1 € // drugs we don’t need it // flirt teach me some polish baby!
22:00
Head to Dobra, as the locals call it. Hidden in an alleyway off 33 – 35 Dobra Ulica, you’ll find a handful of small chill out clubs that perfectly fit into the eastern spirit. Hell you could be in Prenzlauer Berg or Metelovka. Electro tunes spinned in a low key fuck life I’m from the east” spirit. And the reddish loungy Diuna is feet away from the rougher Aurora – one of the most progressive clubs in town. You cold easily stay put till the wee hours of the morning, but once the midnight oil rings, let’s rock.
Beer 1 € // drugs let’s have a joint // flirt just relax, you’ll do it later
00:00
We all read about things, and then check them out. Well Organza seems like the place to be. Formerly über trendy and now nice and popular, with three levels of fun. Well that bar downtown, on ul. Sienkiewicza 4 is a miss rather than a hit but important to understand the clubbing scene. The bouncer thinks he’s smart, the waitresses cute and the clientele hip…well I tell you, go to Charlettenburg or Chelsea for that stuff…you’ll heare the same remixes and drink the same vodka.
Beer 1 € // drugs fuck no not here // flirt how much do you earn ?
01:00
Time for the notorious Luzztro (al. Jerozolimskie 6), THE after party club and the kind of club you’d love to have in any city. Drum and base in one room, minimal in the other. Half the people are dancing, the other half are laying dead on theotherwise cute leather couches. Oh, and the third half is snorting in the toilettes. And that’s just the beginning of the evening. It gets wilder and wilder, no one care who you are or where you’re from. You’re in Luzztro and we’re all equal when it comes to drugs and electro
Beer 1 € // drugs how much// flirt let’s fuck
BED TIME
18:00
Far, far away, in the middle of 200 meter long apartment blocks and in an area where weeks or months may go on before anybody noticed anything is a dirt road leading to some sort of high security complex and a weirdo looking TV tower. What’s strange is that 5 hip bars are standing there, right before you. And how the hell did they get there ? Music ranges from electro (at Pruderia) or salso or hip hop (at the famous Klub Balsam). Dance and drink with the city kids…but you shouldn’t stay too long if you want some alternative action. And all that is somewhere, best described as ul. Raclawicka 99 (don’t ask how to get there).
Beer 2 € // drugs no we’re city kids// flirt well, gotta speak some polish
22:00
Saturator is Warsaw’s new alternative clubbing. And alternative it is. Set in Praga, Warsaw’s answer to Zizkov, this place rocks. Two floors of socializing hip café and one small basement (a basement is really what it is, nothing more) where soon to be famous DJs coming from Poznan or Wroclaw mix their latest drum and base to an exuberant party youth. Wow is this place cool. And to get there, as usual, follow the alleyway at 11 Listopada, 22, then ring the door bell.
Beer 1 € // drugs if you’ve got extasy// flirt why not ?
00:00
M25. Firs things first. The address (Minska 25) is totally wrong ! The guys must have been hoocked on something to actually give this club a wrong address. Or else, they just didn’t want anyone to find it. A huge two story wharehous space, opened most weekends (but not all) spinning the electro-trance-minimal eastern Europe raves. One word of advice though : more commercial music has been heard recently and they’ve started sponsoring events. The word out, it may the end of what used to be a fucked up rave party
Beer 1 € // drugs it’s a rave party man // flirt it’s a rave party man
03:00
They call it Klubo but it’s actually Klub Kawiarna. Centrally located it’s the Paris Paris or Beatrice Inn –but in eastern europe. Small, velvet couches and old lamps coming from the ceiling. It’s young mega-hype and gorgeous, though unpretentious and ready for a good time, dancing on the sofas or even the bar ! It’s the kind of place you remember…and the music isn’t that good.
Beer 2 € // drugs it’s hit or miss // flirt let me give you a polish kiss baby !
Thursday, October 11, 2007
Geneva, cooler than you think
When I speak about Geneva to virtually anyone outside the private banking and jewellery crowd, I hear one word : BORING. How wrong could they be; granted it's not London or New York, but Geneva has quite a lot to offer -and that is for the non jetsetting crowd. Apart from the food, astonishing (it is harder to get a bad meal in Geneva than in Milan or Paris !) the music scene gest this city going way far beyond a provincial status. The squat area calle l'Artamis, a stone's throw away from the world's richiest banks, has a few bars a an indie-cinema that's far more alternative than Copenhagen's Christiana. Set in a huge parking lot, the space, spread out over 200 m is filled with graphitia, burnt cars and hidden reggae and electro bars. A couple blocks away is l'Usine, a cultural centre hosting two clubs, one bar open practically 24/7 that ressembles a hip bar in Prague or Budapest, and a few other areas I don't know about. Naturally all the local deals about around that area, and anytime of day of night you're bound to get whatever you're looking for. Other than these two concentrated areas you find a few bars. Around the Université district, le Calamar sets the pace with great hamburgers and loungy bar; the café Bizarre, right behind the fancy Mandarin hotel is one of those bars you'd like to have in every city : cool, unpretentions, cheap and with the fussball table in the back beergarden. For the more upmarked crowd, the Shakers, Palladium of Java will satisfy those tastes. All in all, at least one good party, every night of the weel .
Friday, July 06, 2007
3001, Dusseldorf
This spacious club is where the cute looking girls and guys, students and yuppies come hang out on the week end. As you'd expect from a wealthy rhine city, this place has class and structure. Music is good, people courteous, and the girls can shake it up. The secret room upstairs, by the toilet, for the more alternative reggae or hip hop crowd is definitely a plus. So is the first floor where you can just watch all the people dancing. The space is awsome, vith very high seelings, a good soundsystem and great projections on the wall. This is Dusseldorf's club, not unbelievable for european standards, but a good club out there. .
Open Thursday 8 to 3, Friday and Saturday 11 to 5
3001
Franziustrasse 7 // Dusseldorf
www.d-3001.de/
Friday, June 08, 2007
Showcase, Paris
The setting is astonishing, along the Seine, housed within the Alexandre III bridge. The space is spectalcular - and can easily compete on the world scene for that. Entrance is discreet, below the bridge; inside it's one long roomroom, full of beautiful looking people split out between three spaces ample spaces : dance on the left, sit at the bar in the center and sip your expensive champagne in the lounge on the right. And a beautiful fancy parisian club is all it would be if it weren't for the couple fussball tables in the back - where extasy stoned ravers play. Well the tables themselves don't make the difference, it's rather the symbol -showing how to mix two trends, two clienteles and two parties. On one hand, the super hype parisians call this place home on Saturdays - it's the typical Baron, Paris Paris or Néo crowd, the guys who eat at Kong and drink at Maison Blanche, those same guys who've never set food east of the Marais. On the other had, the club has good music and attracts the rest of the crowd - well those who can get past the doorman or manage to be on the guestlist,that is the media, artsy, electro crowd, those who'd go to La Fleche d'or the day before and the Rex the next day. And this mix is certainly quite unique. The first crowd usually empties out their wallet in the middle of the night, and slowly, the music shifts from general house to serious minimal. By then, the partiers stay and congregate around the dancefloor - leaving the rest of the club practically empty. The vibe starts to relax, and the people keep it real. By that time, you could be at the Fabric or Ministry of sound accross the channel - apart that even on a busy Saturday night, the select entrance ensures the place isn't too crowded. The showcase is definitely fancy, but it's a hit.
Le Showcase
Under the alexandre III bridget - rive droite // Paris // France
open Friday and Saturday from 10 till morning
www.showcase.fr
Friday, May 18, 2007
Can Paris party?
Every one agrees. Paris is a global city and one of the world’s most dynamic, whether it be for architecture, culture, cinema, theater, fashion and some would say, party. From electro temples to indie-rock bars, from gypsy festivals to impromptu jazz gigs, Paris has it all. You can spend the first part of the evening in Abesses listening to a seventy year old French singer mumbling words of Edith Piaf, then head to a trendy rock concert around the canal st Martin, incidentally find yourself taken to an ultra select club in Western Paris and end up dancing to drum and base in a converted bus station right off the Périphérique. And anyone who has a name, from Seattle’s latest grunge band to Berlin’s minimal rising star, has Paris’ venues on top of his European touring agenda. No question, you can see anything here. But watch and listen is often all you do.
Though London and Berlin’s diversity are slight in comparison to Paris’, the city of lights seems to have lost verve and cool. The next working day often takes over the present fun. Parisians watch but don’t play and count the hours before the alarm clock will ring or the minutes before the famous last metro.Take any Sunday evening. Apart from Ullmann doing his karaorocke show at ultra select club le Baron, where only a lucky few will eventually get in, or the Flèche d’or occasionally hosting Sunday gigs, the city is void of any action. Meanwhile, across the channel, the disco-queer boombox party is rocking Hoxton bar and Berlin’s Moskau café is having that after after party for serious clubbers. Both parties have nothing in common other than decadence and total debauchery. The Boombox, though more often than not associated with lousy music is more fun than any club event you could think of with boys and girls or girls and boys finishing the night half dressed, fully drunk and totally out of their minds. Moskau has a chic edge to it. Take the glamour of a channel fashion show after party without the buzz and the hype surrounding it. What’s missing in Paris nightlife? For the first part, a fashion-party spirit that hasn’t the words vip guestlist spelled to it. And a general willingness to let it loose and have a good time.
Though you won’t find Berlin’s panorama bar freaks at the Paris Paris or Maxim’s, all is not quite lost just yet. Look away from the clubs and towards punctual party organizers and word of mouth. The most established are perhaps the “we love” parties, taking place every several months in an unconventional location in or around Paris such as a giant swimming pool, a wedding room in the nearby forest or the futuristic Cité de la sciences at the Vilette park. Massive crowds make the trip to the suburbs for the party and the electro DJ lineup. However, with a twenty euro entry and additional tenner for a beer, the crowd is rather euro-trash prude jeunesse dorée than dancing machine. Picture cute but prude girls quietly waiting by the restrooms with their Dior bags and the guys trying failed pick-up moves with their white shirts and polo outfit. You call that a rave? Another group, Dimuschi, rely exclusively on word of mouth hoping for more spontaneous behavior. The parties take place twice a year in some odd places, be they parking lots, warehouses or the catacombs. Lastly, les ambassadeurs have their yearly frantic party. And with a trash-glamour, decadent chic and incredibly hip atmosphere, this is what resembles most those London or Berlin nights. But it’s once a year only. So for the fun, just get yourself an easyjet ticket to the party scene.
Boombox
www.myspace.com/familylondon
We love art
http:www.weloveart.net
Dimuschi
http://www.dimuschi.com/
Les Ambassadeurs
http://www.lesambassadeurs.org/
Thursday, March 15, 2007
Stall 6
Stall 6
There are two free parties on Monday nights in Zurich. One is the underage Cool Mondays at X-tra, off limmatPlatz, the other : Stall 6.
So first odd thing of the night : Zurich west is the alternative, dock style wharehouse neighbourhood. If Zurich were Europe, it’d be the first city to have it in the west, not east. Fast forward to cool Mondays. Well it’s cool to see how young kids can have fun –it is a cool place, but half an hour is way to much. I’m told then to go to Stall 6. It’s in a wharehouse complex right out the main train station (perfect setting, it works for Berlin and London). The harder I it is to find, the better I feel. Far away I see a guy laying on the floor and two Jamaicans trying to help him up. I look up : here I am. Inside reggae and raga, a mix of rastas and pure zurich blood; you’re high from just smelling the interior; it’s hot, it feels tropical, the couches, the fussball, we’re all high all chillin’ around the bamboo bar. No this is not Europe.
Stall 6
Gessnerallee 6 // Zurich
Sunday, March 11, 2007
glaz'art -the alternative Paris
Paris may be back ! Out of style for the past ten years, Paris mixes London with Berlin and adds its own personal touch. Young expats are back and now that the eurostar is as established as the subway, parisians discover London and want to bring it back to Paris. Welcome to the glaz'art, a big red rectangle on the outskirts of town. The setting feels just like east Berlin, and nothing around does remind you of Paris. To get in you have to circulate around it - the small entrance is in the back. The best club music in town (from minimal, d&n to reggae) and the best party-goers made up of well travelled twentysomething out of a good time. The tropical bar in the back is a true find and lets you relax in chit chat in a typical parisian style while you gain your energy back. One warning though, bring pills as they're hard to find.
Glaz'Art
7 - 15 Avenue Porte de la Villette
75019 Paris // France
www.glazart.com
glaz'art -the alternative Paris
Paris may be back ! Out of style for the past ten years, Paris mixes London with Berlin and adds its own personal touch. Young expats are back and now that the eurostar is as established as the subway, parisians discover London and want to bring it back to Paris. Welcome to the glaz'art, a big red rectangle on the outskirts of town. The setting feels just like east Berlin, and nothing around does remind you of Paris. To get in you have to circulate around it - the small entrance is in the back. The best club music in town (from minimal, d&n to reggae) and the best party-goers made up of well travelled twentysomething out of a good time. The tropical bar in the back is a true find and lets you relax in chit chat in a typical parisian style while you gain your energy back. One warning though, bring pills as they're hard to find.
Glaz'Art
7 - 15 Avenue Porte de la Villette
75019 Paris // France
www.glazart.com
Mascotte brings out the best of Zurich
You'd think of banking, wealth and perhaps food... but not alternative nightlife. Well that's right, but in all wealthy cities, you have an alternative crowd, loud and boiling, ready to shove it off. Mascotte, housed in one of the cities most beautiful buildings, the Corso, welcomes this urban vibrant youth. Punks, students, hippies, we're all there, enjoying, having a good time, and yes, right accross from the world's most exclusive private banks. Tuesday night is the big night with the hard rock karaoke -which reminds you somehow of Germany-. It reflects Zurich : relaxed, elegant and multicultural.
Mascotte club
Theaterstrasse 10 // 8001 Zurich // Switzerland
www.mascotte.ch
Friday, March 02, 2007
Dick Turpin's, Bordeaux
It's funny, every time I come to Bordeaux, I somehow tumble upon this bar and spend a great evening, every day of the week. At first, Dick Turpin's looks like all these english pubs in France and other european provincial cities. but the place is cool, authentic, from the walls to the bar. Barstaff are a mix of old and new expats - so is the crowd, a bunch of students, locals and foreigners, a few ex-parisian artist types and the ever existing english and aussies hanging around. The music is as good as it gets with an unparalleled selection of beatles and the beach boys. Dick Turnpin's is the place to go.
72, Rue du Loup (by the Hotel de ville)
Bordeaux, France
Cafe de la Palma, Madrid
Madrid lacks the kind of artsy relaxed bar. but La Palma definitely makes up for it. Set up a few blocks away from the Malasana hip neighbourhood, La Palma has it all in its three rooms. The front room is an artistic cafe with art on the wall, the back a middle eastern style lounge and the third room hosts the week's alternative DJs. The crowd reflects this mix.
La Palma cafe
c/ la palma 62
www.cafelapalma.com
Kafe Antzokia Bilbao
Restaurant by day, wild club at night, set in a former theater. An altnerative club in an alternative city. The hip young crowds come here when the old town bars close down ready to party on a mix of spanish tunes with minimal electro. It's all relaxed, folks coming back from hiking with the huge backpacks, gorgeous models and a few odd expats mingle around. Atzokia may be the best place in Spain.
Kafe Antzokia
San Vicente, 2
Bilbao, Spain
www.kafeantzokia.com
Thursday, January 25, 2007
Christiana and Metelovka : fail to impress
Both areas, that naturally compare to each other, fail to impress. Granted I was not in my best shape to judge, so take this as first impression judgements.
Christian. Well perhaps I was expecting too much, with all the buzz going on around there. I felt like I could've been in any squatted part of east Berlin (don't take me wrong, that's very good but then I'd rather be in Berlin). And I was disappointed to find a rather fancy restaurant is one of these buildings - again, quite cool in fact, but far from my expectations. The crowd seemed the ordinary street bar crowd, and the bars, slightly above ordinary bars. Basically, I was expecting somekind of neighbourhood and all I found was a large squat.
Metelovka. There's not much talk about Metelovka (Ljubljana) which is why I was expecting something great, somekind of alternativ nightlife within an alternative city. Well, forget about alternativ city ! Although I may be wrong it doesn't seem much is happening in that town. And Metelovka is just a smaller version of Christiana, with fewer bars.
All in all, these two pseudo neighbourhoods just appear very provincial. And that's what they are.
Friday, October 27, 2006
1001 -hang out day and night
Every one is complaining about brick lane now. "It's not what it used to be", "it's too close to the City and attracts all the bankers", "it's too hip", "it's too expensive" ... And they're right, but a city is all about changes, isn't it. 1001, in the middle of brick lane hasn't changed that much and the reason is that those city folks would never dare come in, let alone pass by it. Those who do believe the only thing to it is that small cafeteria at the entrance that serves decent coffees and pastries. But walk up the stairs and it's a different Universe. DJ every night, more couches than you could dream of and always a couple Jamaicans ready to sort you out. Full of the local artsy crowd, from noon to midnight. On a luck night, the back room is open. More couches, more DJs, another bars and more Jamaicans. And there's ample space to dance to. Space is the keyword here. Imaging a wharehouse in the middle of brick lane, one of the densest roads in London; a place never too full, where you have space to relax, move around and chit chat. A place where you can fall asleep on the sofa. A place that's seen more drugs than Woodstock. A place that's blessed for closing at midnight, otherwise we'd all be out of our minds.
1001 // 101 Brick Lane // London E1 6SE // UK
Asylum, a different bar
The United States, especially its capital, isn't quite renowned for alternative nightlife nowadays, less so for an eccentric bar. Not too fast. Asylum is set in Adam's Morgan, Washington's hip neighbourhood, lined up with ubiquitus and boring hip hop clubs and pizza parlours. And Asylum is in the middle of that, passed by thousands of times every day without ever being noticed. Good for them. A fetish bar on top, a gothic bar underground - and nothing on the ground floor. Not to worry, no need to be into these electronic impulses they try out on the front of the bar in order to get in. We're respectful of others and can do as they wish. It's an explosian in Washington's conservatism although by speaking with the folks doing their stuff on the small stage at the front of the bar, we learn that Washington is the biggest swinger city in the country. The clientele, fetish and goth...but what do you want, it's a change from those hip hop kids accross the street. An interesting experience guaranteed.
Asylum // 2471 18th Street, NW // Washington, DC // USA
blind eye
"a shady little corner dive in a shady little corner of the world". that's one of those bars you can't really put in a categoy, one very special bar, that perectly fits into the Zizkov setting. The crowd, a mix of american and european expats stuck forever in Prague for no apparent reason, local czechs and a handful of tourists staying at the hostel accross the street. The music is no less ecclectic. Panthera is followed by the beach boys and David Bowie. It won't take long before you'll find someone to speak to, whether around the fussball table, in the chill out room or around the bar. Discuss your travels or philosophise. Say who you are, we're all equal here. On a party night, anything can happen. Now you're warned. Long life to the eye.
Blind eye // Vlkova 26 // Praha 3 - Zizko // Czech Republic
www.blindeye.cz
Monday, September 25, 2006
More to come
Sorry no time right now but you'll see those in the weeks to come :
- Fred's in the Bronx
- Asylum in Washington
- Bling eye in Prague
- 1001 in London
Wednesday, September 06, 2006
an underworld maze @ the Cross Club
Lost in Prague's Hoeslovice (sub)urban chaos, the cross club is like an oasis in the desert. Uncommon and desperately needed, and unless you know where you're going, you need a miracle to find it. The outdoor beergard and "bus bar" leave way to an underground maze of over 10 rooms, each with a different vibe, size and color. Because that's precisely what the cross is about. The club is entirely made up of vintage chairs and electronic components found throughout the country. Sowing machines above the tables, computer membranes turning around, ventilators going sideways and more lights than you thought existed. Dancing is now on the first floor and as for seating you have many options from DC-3 aircraft, old Cesky Drahi train to traditional US school bus seats. And yes, you do see all of that sober !
Cross Club // Plynarni 23, P7 – Holesovice // Tram / Metro / Bus Nadr. Holesovice
Open 14 - ?? (late) M - F and 16 - ?? (late) S & S.
Monday, September 04, 2006
Raw Tempel
Berlin is contrast a paradox. Europe's progressive locality, emulating with life. Berlin is also Germany's capital, hosting thousands of Germans in the capital for jobs-not life. The latter is best characterised through Simon Dach Strasse in Friederischain, a street lined up with the same cocktail bars you find in every other capital city. Raw Tempel is a couple blocks away but world's away from the Simon Dach Strasse crowd. This old raiway station and mainenance yard is now what is commonly (especially in Berlin) reffered to as a squat bar or a "non profit community organization" to state their words. What it is has no importance. The effect it produced on body and soul as you enter is experienced nowhere else. A screen projecting berlin's most progressive contemporary art, short films or music, couches of all sizes and shapes throughout the old station. Wander through the space and make new acquaintances... all different but with one common point : they've necer been to Simon Dach Strasse. In the wee hours in the morning, a local can show you the last piece of the Berlin wall, a few blocks away. Who you know and who you don't makes no difference. We all live once and appreciate what we have...at least in the raw tempel.
Raw tempel // Revaler Strasse 99 // Berlin
Budapest in Kuplung
Or is it the other way around ?Kuplung sums up best what Budapest has to offer. Invisible to the unattentive eye, Kuplung opens up a whole parallel world. The street is empty and grey, like most streets in Budapest. Light, colors and the beauty and the beast come out through the little hallway that leads to an outdoor squat-beergarden like an indoor wharehouse-bar that attracts the city's alternative crowd. like the city it asks to be discovered, at the bar, around the fussball table, along the walls filled with evolutive street art and at the bar. It's a cosmopolitan vibe and we're all welcome, students, rastas, foreigners, starving artists, journalists and office workers. And it's these people that make Kuplung so special, a grown up "Kultiplex", hidden right in the greyish centre of Budapest.
Kuplung // Kiraly Utca 46 // Budapest
Thursday, July 20, 2006
La fleche d'or, half way between Paris and London
No better place than la Fleche d'or symbolizes change in urban nightlife. In a precedent world, this former train station in the outskirts of Paris was a rough, down-to-earth bar, sponsoring gigs, joints and local far-left come togethers. From one day to the next, the fleche d'or closed, a blow to the local vibe. Two years later, this same former train station re-opens, keeping nothing but the name. If you look scruffy at the door, the doormen tell you 'forget the old fleche d'or, this is something totally different'. And it is ! Not as rough, but with much more class, this is the only venue where you can get daily free pop-rock concerts, many groups coming straight from Shoreditch. And all that above urban railways. You won't find the crowd elsewhere in Paris - most of them regulars since the bar re-opened. It's a new hip Paris hadn't known about; something Kreuzberg, Brick Lane and Friedierischain have known for years, an east-end hip far from the central crowds and western snobiness. The only problem is that it's a first try for Paris and who knows where this will lead. The owner is a bar owner in the Marais and building a hotel accross from the fleche d'or which may become a new Murano or Kube like hotel. And then the venue may become too selective and exorbitantly priced evolving from hip to fashionesta. In the meantime, come along, if you're the right person you'll have the right fun. Just remember, it ain't no dive anymore.
La fleche d'or // Rue de Bagnolet, Paris, 20 // Open daily 20 - 06 (or 04) // Metro Gambetta or Buzenval
Tuesday, July 18, 2006
Paris - La feline at last
At last a different bar in Paris, where there's not much left apart from the ubiquitous counter cafes, uber-trendy nighstops and conventional bars you find in every other city.La feline sets a different scene. Set in what used to be Paris east headquarters for hash and crak dealers and street hip hop wannabees, La feline says no to drugs (inside at least) but yes to rock'n'roll. We're talking '50s, '60s, '70s records (no CDs) in what could look be a retro american diner. The beach boys could be followed by Pink Floyd and Paul William's rare phantom of the Paradise soundtrack. And if you start talking music with the owner and bartender, you'll spend the night learning about all the underground record shops in Paris. The crowd is cool - a mix of neighbourhood folks -still arguably the coolest in paris, and east-london like trendy kids who know the owner from back when he was bartender in Paris' hip bars. Come alone, you'll have a blast. The rare parisians open enough to speak to a stranger are here (yep -even the pretty girls have that east-london like openness). And if you're hungry in the wee hours, the carribean dive next door will make you great food that they even bring to the bar. It's not dodgy or too trendy but just like it's supposed to be.
La Feline bar // 6 rue Victor Letalle, Metro Ménilmontant // 18-2 daily except Monday
opened since July 2006
What it's about
Granted. I'm not the first one with this idea -and probably not the last. But what the hell, ideas are there to be refined and to evolve; a constant change that leads one idea to the next. There are two things I'm good at : interpreting networks (no worries, there's a blog for that too) and finding a city's alternative spots (bars, restaurants, sights...). So that's what this blog does. In some ways it may appear like another gridskipper-like blog. But you can't blame me for it. I'll post my findings in all cities I go to. Alternative guide book, urban bible or useless blog. Take is as you wish but I will be unapologetic.
About Me
- Jeremie Feinblatt
- an opinionated guide to alternative nightlife and urban culture. what else?